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La méthode s'applique à des roches saines. Il est donc impératif de procéder à une sélection rigoureuse des échantillons à analyser, en sélectionnant les phases minérales adaptées au chronomètre K/Ar et dont le réseau cristallin sera capable de retenir l'argon. De plus, le matériel à dater doit être homogène. Dans le cas de matériaux produits par une éruption volcanique, les échantillons sont composés de verre, d'une pâte microlitique plus ou moins fine (la mésostase) et de phénocristaux. Le potassium est un élément à fort rayon ionique et donc incompatible. En effet, lors de la cristallisation de minéraux dont la structure est trop compacte, le potassium ne peut s'y engager. Il reste alors concentré dans le liquide résiduel. Dans une roche, la dernière phase à cristalliser contient donc le potassium restant. La mésostase est la phase qui a cristallisé en dernier lors de la mise en place de la coulée. Ceci implique un équilibre atmosphérique de l'argon ainsi qu'une teneur plus importante en potassium. C'est donc la mésostase qui a été retenue pour effectuer les analyses. Il s'agit donc d'éliminer tous les phénocristaux ainsi que ceux ayant cristallisés dans la chambre magmatique. Cette élimination se fera par séparation magnétique et grâce aux liqueurs denses. |
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A. Extraction et purification
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B. Dosage de l'argon radiogénique en trois étapes successives : |
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Utilisation d'une dose de référence calibrée avec l'atmosphère par volumétrie et comparée à des standards internationaux, dont GL-O (Odin, 1982) intercalibré par 17 laboratoires. |
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