Mathilde BABLONPostdoc IODP FranceLaboratoire Géoazur
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Thématiques de recherche |
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Travail de Postdoc |
Laboratoire Géoazur (Nice) Dans la cordillère équatorienne, aucun dépôt volcanique de l’arc Quaternaire supérieur à 1,3 Ma n’a été retrouvé. Ces dépôts anciens ont été soit érodés, soit recouverts par des produits volcaniques plus récent. L’identification et la caractérisation des téphras présents dans les sédiments marins sont donc l’unique moyen d’accéder à l’histoire ancienne du volcanisme nord-andin. Leur étude est essentielle pour connaitre l’évolution du volcanisme sur le long terme, et améliorer la connaissance fondamentale du volcanisme de marge convergente associé à la subduction d’une ride océanique. Une modification de la signature chimique des magmas pourrait refléter la présence de la ride de Carnegie en profondeur et contraindre l’âge de son entrée en subduction, qui reste aujourd’hui débattu. Dans le cadre des projets TephraPEc et IdExBaP, je caractérise la géochimie de téphras présents dans sept carottes ODP et DSP, collectées au large du Pérou, de l’Équateur et de la Colombie, qui se sont déposés entre le Pléistocène moyen (∼190 ka) et le Miocène supérieur (∼10 Ma). La caractérisation géochimique des niveaux déposés depuis 3 Ma montre que l’arc volcanique actuel a commencé à se construire vers 1,6 Ma autour de l’actuelle Quito, et que les deux calderas rhyolitiques d’équateur, Chacana et Chalupas, ont eu au moins 7 éruptions explosives majeures au cours des derniers 3 Ma. L’étude des niveaux de cendres émis entre 3 et ~10 Ma est en cours. Ces données nous permettront d’étudier l’évolution de la signature chimique des magmas sur une échelle de temps inédite. De plus, la datation absolue des téphras, dont seul le modèle d’âge biostratigraphique est disponible, apportera des contraintes temporelles fortes aux séquences sédimentaires marines, essentielles pour les études biostratigraphiques, paléoclimatiques et paléocéanographiques, et nous permettra de connaître l’âge et la récurrence de ces évènements volcaniques extrêmes passés et non documentés à ce jour. |
Travail d’ATER |
Laboratoire Géoazur (Nice), Laboratoire ISTerre (Grenoble) Les campagnes océanographiques Amadeus (2005) et Atacames (2012), ont mis en évidence la présence de niveaux de cendres volcaniques ("téphras") dans les séquences sédimentaires marines au large de l’Équateur et de la Colombie. Ces téphras, émis lors d’éruptions volcaniques majeures et transportés par les courants atmosphériques, se sont déposés au cours de l’Holocène (depuis moins de 12 000 ans). Leur enregistrement dans les sédiments marins constitue donc une archive unique des éruptions majeures récentes, dont les produits ont atteint l’Océan Pacifique. De plus, étant parfois intercalés avec des niveaux turbiditiques mis en place lors de séismes anciens et associés à des réflecteurs sur les profils sismiques, la détermination de l’âge de ces retombées volcaniques apporte des contraintes temporelles pour établir précisément l’âge et la récurrence des séismes majeurs qui ont affecté la côte équatorienne au cours de l’Holocène, ainsi que l’âge des structures sédimentaires majeures observées dans le bassin. J’ai alors focalisé mon travail de recherche en ATER (laboratoires Géoazur, Université Côte d’Azur et ISTerre, Université Grenoble-Alpes) sur la caractérisation morphologique (MEB), géochimique (ICP-AES, microsonde électronique, LA-ICP-MS) et isotopique (MC-ICP-MS) de ces téphras holocènes, dans le but de retrouver leur source par comparaison avec les éruptions documentées dans la Cordillère.
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Travail de thèse |
Panorama de l’Imbabura et du bassin d’Ambato |
Formation |
Compétences
_____________ Stages et missions de terrain
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